Témoignage

Philippe GARCIN

Philippe Garcin a un parcours complet dans l’entreprenariat et l’ESS. Aujourd’hui, c’est avec sa marque, InHomine, qu’il accompagne les structures dans le cadre du DLA. Il est membre de la CAE Oxalys et intervient principalement sur des projets avec des systèmes d’acteurs complexes.

PORTRAIT DE Philippe Garcin,

prestataire pour le DLA

 

Depuis quand intervenez-vous sur le DLA ?

Depuis 2010. ça fait 30 ans que j’accompagne à la création d’activités économiques de toutes natures (principalement ESS). J’ai créé ou dirigé quelques entreprises et projets (dont la Ruche, un incubateur parisien). Aujourd’hui j’interviens sur de nombreux sujets (organisation, gouvernance, changement d’échelle, coopération économique, …). Je me déplace dans un rayon de 4h de mon domicile (Jura), donc principalement en BFC et en AURA. J’effectue en moyenne 2 à 3 accompagnements / an pour le DLA et n’accepte que des missions égales ou supérieures à 4 jours.

Qu’attendez-vous d’un cahier des charges et d’un diagnostic ? Comment vous en saisissez-vous?

Dans l’ordre, je regarde : 1/ le sujet, 2/ la durée de la mission et 3/ le délai pour répondre. J’aime les diagnostics détaillés et c’est important d’avoir une partie résumée. D’ailleurs, chapeau aux DLA pour la qualité des diagnostics !

Qu’attendez-vous à la fin d’une mission DLA ?

Le rendez-vous de bilan est un moyen pour moi de questionner la structure sur mon travail et d’aborder la suite pour elle.

Pour vous, une mission DLA réussie c’est….

Quand j’ai l’impression qu’un vrai changement va s’opérer au sein de la structure accompagnée. La qualité des relations est aussi un bon indicateur.

Qu’est ce qui vous anime dans votre métier aujourd’hui ?

J’aime faire bénéficier de mon expérience  à des structures qui sont en tension ou en dynamique d’évolution.

Un secret de consultant à partager?

Je fais rédiger les relevés de décisions à la structure pendant nos temps de travail. Ca me permet d’améliorer mon taux jour et ça responsabilise les parties prenantes.

Un vœu à formuler pour l’ESS et les associations ?

Il est nécessaire d’aller vers une logique de communs et de mutualiser autant que possible. Se regrouper pour être plus fort !

Et aussi : personne n’est irremplaçable. La résilience d’un projet passe par sa capacité à se renouveler et à assurer les relais.

Un message à faire passer ?

Le tarif est un peu court en général. J’aimerais aussi avoir plus de temps d’échange entre consultants qui interviennent sur le DLA.

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