PORTRAIT DE Marie-Ange Alexandre,
prestataire pour le DLA
Depuis quand et où intervenez-vous sur le DLA ?
C’est assez récent, depuis 2023. Je n’ai réalisé qu’une seule prestation complète pour le moment ; une autre est en cours. J’interviens principalement en région Bourgogne, en Centre-Val de Loire, Ile-de-France, Gironde ou dans le nord de la région Auvergne-Rhône-Alpes.
Qu’attendez-vous d’un cahier des charges et d’un diagnostic ? Comment vous en saisissez-vous?
Si le cahier des charges correspond à mes compétences, j’appelle le CMDLA pour en savoir plus. Quand je reçois le diagnostic partagé, je le dévore ! Je le lis deux fois. Ma première lecture consiste à comprendre le contexte. Lors de la deuxième, je me projette déjà avec la structure. Je tiens à saluer la qualité des diagnostics du réseau DLA. Cela permet aux consultants d’identifier rapidement le cœur des enjeux et de gagner du temps.
Qu’attendez-vous à la fin d’une mission DLA ?
Me concernant, ce n’est pas le rendez-vous de bilan qui est LE moment clé d’un accompagnement. Certes, il permet de réunir toutes les parties prenantes, de reposer les choses et de parler de la suite mais ce n’est pas décisif. L’essentiel se joue avant !
Pour vous, une mission DLA réussie c’est….
Quand la structure a rempli les objectifs qu’elle s’est fixés au début. La dernière fois, j’ai organisé moi-même un suivi post-prestation pour m’assurer que la structure avait bien pris en compte mes recommandations.
Qu’est ce qui vous anime dans votre métier aujourd’hui ?
Le côté politique, engagé et utile de mon travail.
Un secret de consultant à partager?
Oui, j’en ai deux. Le premier, c’est de ne pas hésiter à contacter les CMDLA pour se faire connaître son offre de service.
Le deuxième, c’est de savoir rester à sa place, qui est celle d’un intervenant extérieur, pour ne pas être trop impliqué émotionnellement.
Un/ des vœu.x à formuler pour l’ESS et les associations ?
Un PLF 2025 voté qui permet aux acteurs de l’ESS de travailler sereinement.
Un message à faire passer ?
Je trouve que c’est compliqué de décrocher sa première mission DLA.
Il faudrait pouvoir avoir accès à l’ensemble des cahiers des charges. Quand le DLA ne nous connaît pas, c’est rare d’en recevoir.
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